Lhistoire du domaine Casale Olmia

Le domaine Casale Olmia se compose principalement d’une maison de maître bâtie du 19ème siècle, entièrement construite en pierre granitique de l’ancienne carrière minière de Moncale; nichée sur un promontoire surplombant une agrumeraie et un verger entourée d’oliviers centenaires. Entièrement rénovée entre 2019 et 2022, elle dispose aujourd’hui de 5 suites de charme.

Celle de la famille Orsini de Moncale et Calenzana, propriétaire de ces lieux depuis que Jean et Marie-Dominique Orsini avec leurs enfants Marie, Michelle et Etienne en font l’acquisition en 1964 auprès de la famille Maraninchi. Propriétaire terrien, agriculteur, éleveur, boulanger pendant quelques temps, c’est surtout dans la viticulture que Jean Orsini s’investit. Les caves de la maison familiale furent, pendant presque 50 ans, son atelier où il confectionnait et vendait toutes sortes de vins, de liqueurs et d’eau-de-vie. A sa disparition l’activité viticole cessa, cependant une activité agricole se poursuivit avec son fils Etienne et son petit-fils Jean-Sébastien, qui continuèrent d’exploiter les terres familiales en plantant plusieurs hectares d’oliviers et d’arbres fruitiers. Famille, transmission, culture et amour pour sa terre voici les valeurs dans lesquels Jean-Sébastien Orsini a grandi. Attaché profondément à ce patrimoine familial, passionné d’arboriculture et de musique traditionnelle, il n’eut cesse de mettre en œuvre l’esquisse de ce rêve où viendraient s entremêler terre, musique et partage… Ce rêve se nomme Casale Olmia.

C’est sur un piton rocheux, dominant toute la vallée qui l’entoure, point stratégique de défense et observatoire idéal pour la surveillance de leurs terres, que la famille Maraninchi bâtit son château au VIeme siècle. Après l’effondrement de l’empire romain, les Vandales ont commencé à piller les côtes obligeant cette famille de seigneur à se replier vers lintérieur, fuyant les massacres, le pillage, les maladies et l’esclavage. C’est durant cette période troublée, en l’absence d’autorité supérieure, harcelés par les invasions barbaresques et mauresques mais aussi par des guerres de clans internes, que les Maraninchi s’autoproclamèrent « comtes » et nommèrent l’endroit où ils bâtirent leur château « u capu di e cuntee » (le comté). Le château sera rasé par les génois plusieurs siècles plus tard. D’autres familles importantes viendront par la suite s’installer, il s’agit des familles Alfonsi et Dary qui occupèrent d’autres lieux qui formeront plus tard le village de Moncale. Lors de la guerre d’indépendance de la Corse, Moncale prendra parti pour Pasquale Paoli et sera détruit par les troupes françaises victorieuses à Ponte-Novu en 1769. En Juin 1774, Moncale qui sétait reconstruit, refuse toujours de se soumettre à ses oppresseurs et sera de nouveau saccagé et brûlé. Nemo me necat (personne ne m’abat), telle est la devise de Moncale.